Le livre de la rentrée, "Comédies Françaises" d’ Eric Reinhardt. Notre héros,
Dimitri idéaliste révolté ou le Verbe littéraire sous toutes ses facettes,
romanesque et brutal, monde de privilèges, zones d’haute tension,
d’harcèlement politique, multiples icônes féminins, énigme autour du genre,
a la Donna Haraway et son contraire, amours pluriels...
L’ Univers du Pouvoir, et sa pression dans le « territoire »
de l’innovation, de l’Art, d’Internet.... Ses débuts, avec L. Pouzin versus A. Roux...
Le Sexe, et ses corolaires, le Théâtre (sa passion). Il va parcourir un moment extreme de la
peinture française, les Surréalistes, vérité historique, et haute fiction d‘humour, et de délire
littéraire....
L’Architecture urbaine....L’auteur nous « pousse » vers les déambulations du personnage autour
de quelques villes, rêvant de ruelles biscornues, aux anciens pavés, des trottoirs d’autrefois, se
refusant à assumer la réalité de notre cadre contemporain, le forcing urbanistique de rues
piétonnes, dont l’ennui se mêle a la certitude d’être, que « l‘Homus consommateur » formatage
unique dans ce décor aseptisé, ou disparait toute poésie... Dimitri se perd à Madrid, cherchant
désespérément la rencontre, à Paris criant le désir de l’assouvissement de cette rencontre
essentielle, à Bordeaux la dérive vers Anais ,« la velue »... Et à Perros Guirrec, le rendez-vous
fatal... Livre insolite et sonore, où toute l’organisation narrative, devient "textures organiques »,
planant dans un virtuel charnel...d’une obsessionnelle esthétique composite...
stepffer-tiphaine
Parution d’u livre,"VESPER", de VINCENT CROUZET à la FNAC d’AVIGNON le 21 février à 16H et 18H.... L’auteur nous lira de passages de son livre...amoureusement rocambolesque, biographie d’un espion... "Un beau livre, riche et foisonnant, qui sort des sentiers battus du romain d’espionnage classique grâce à ce cachet d’authenticité que Vincent Crouzet imprime sur chaque page" Domterrier "Vesper" chez Robert Laffont Aventure d’un espion, d’un amoureux , aujourd’hui jour de la Femme 8 mars, cet amoureux fou, fera tout pour cette femme « Vesper », mante religieuse, docilement se pliera à toutes ses demandes Confession désespérée, et pourtant l’homme est là, prêt à tout, docile mais franc- tireur d’élite, esthète , amoral, joue avec la mort gaiment....
LA VIE RETROUVÉE DE JEAN-DANIEL POLLET, de JP Fargier, paraîtra début mars pour accompagner la rétrospective de ses films "Pollet retrouvé"
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« Ce livre est le récit de la vie de Jean-Daniel Pollet, exposé par lui-même. Cette biographie est donc une autobiographie que j’ai fabriquée. À partir de quoi ? Pendant sept à huit ans, j’ai écouté diverses personnes qui avaient connu ce cinéaste, avaient traversé des moments de sa vie, contribué à ses films, me livrer, sous formes de fragments, des instants partagés avec lui, des souvenirs arrachés à leurs mémoires, des paroles entendues, des gestes inoubliables. Certains ne m’ont parlé qu’une heure, d’autres pendant des journées entières. On m’a donné des photos, on m’a montré des lieux. J’ai visité des maisons, marché sur des chemins où l’empreinte de ses pas n’était pas encore effacée. J’avais aussi, et dès le départ, mon stock de souvenirs personnels, engrangés depuis notre première rencontre au printemps 1969, qu’il raconte d’ailleurs dans le dernier chapitre de son récit, jusqu’à notre ultime discussion, à peine un mois avant sa mort. Je ne savais comment pétrir tous ces documents pour les transformer en un récit. Avec quel levain soulever cette pâte ? Quel projecteur enluminer ces images ? Un jour ou plutôt une nuit, j’ai entendu Jean-Daniel parler depuis son tombeau. Je me suis mis à l’écouter. Les choses s’énonçaient, dans sa tête, dans la mienne, avec une facilité merveilleuse. Il prenait le contrôle de la narration, en grand narrateur qu’il avait toujours été. Il dispersait à sa guise les détails, mélangeait les épisodes, passait du comique au tragique et vice versa, inventait des ellipses,
L’inspiration c’était : « La vie journalière urbaine ».
A y regarder de plus près, ces trois mots tracent le petit parcours qui devrait présider à l’acte d’aménager l’espace : L’homme, le temps et l’espace.
S’y consacrer, un poème.
S’il est exact qu’il met au point ce dispositif dès 1976, bien avant l’apparition du « walkman », on peut considérer comme il le dit qu’il en est le véritable inventeur, et que, pour la première fois dans l’Histoire, un bricolage schizophrénique est à la source d’un appareil qui se répandra dans l’univers entier, et schizophrénisera à son tour des peuples et des générations.
Jean Louis Schefer « Chardin »
Une écriture à la découverte du mystérieux alchimiste Chardin. Avec une minutie d’ethnologue, Jean-Louis Schefer nous introduit dans les atmosphères visuelles et vibrantes textures dont le temps continue encore à graver ses traces, livre somptueux A lire pour comprendre l’âme secrète de Chardin. Editions POL
Marguerite Yourcenar « Mishima ou La vision du vide »
Mishima et l’aventure de sa vie d’écrivain, Marguerite Yourcenar se lance plume en main dans le courant chaotique d’un esprit tourmenté par son siècle, cherchant par les mots à se débarrasser du poids de ses idéaux. Marguerite Yourcenar dans cette quête rigoureuse et acharnée, nous livre l’univers déchirant d’un Mishima, qui inéluctable va vers son holocauste. Editions Folio
Claude Pujade-Renaud « Platon était malade »
Par monts et vallées, nous partons à la découverte d’un Platon philosophe bien vivant questionnant son entourage autour de derniers moment de Socrate, pas a pas l’écrivain va nous rendre les détailles de la construction philosophique, d’où il surgira la réalité du centaure, Socrate-Platon le récit cherche, de villages en villages, les traces de Socrate et ses derniers mots, parcours galopant et surprenant, que ce périple halluciné ou tous les personnages puent la chair, repus de vie, cherchant eux aussi son Socrate, récréant son histoire avec les amis et disciples avant la épreuve final, la ciguë. Editions Actes Sud
Marie-Claire D’Andreis« Manuela Saenz jusqu’au bout » Illustration Juan Antonio Roda
Etonnante image de femme, le livre nous fait rentrer de plein fouet dans une saga Sud-américaine, de longue haleine, la Colonel forcera les grâces du grand Simon Bolivar, partageant ses idéaux et sa vie . Irrésistiblement belle, cette « passionnaria » incarnera la lutte pour l’indépendance, parcours qui va l’emmener loin de sa terre pour suivre l’armée qui donnera sa liberté à plusieurs pays d’Amérique du Sud . Notre héroïne, elle périra, seule, dans la misère. Beau romain qui pourrait être traduit et transcrit au cinéma. Edition Planeta
CD Rimbaud. Publication d’un CD des poèmes de Rimbaud.
Ces poèmes sont dit par Rémi Duhard, spécialiste entre autre de Rimbaud.