Editions Tiphaine
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samedi 13 mai 2023
   
Brèves
CHRISTIAN DEBOUT peintre sculpteur// INTERVIEW du MUSEE de la POSTE de PARIS
mercredi 17 février

Actuellement le peintre sculpteur Christian Debout expose à Marseille dans un somptueux lieu « FINE ART INVEST » de 600 mt, au 36 rue de la République qui accueille dans son espace des plasticiens contemporains comme Seen, Bernard Brandi, Christian Debout, Combas, Jean Diego Thielen... et bien d’autres. Aperçu multiple, cet éventail sur L’art contemporain.

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https://www.youtube.com/user/ladresse2009

ERIC REINHARDT "COMEDIES FRANCAISES" Collection Blanche GALLIMARD
samedi 12 septembre

Le livre de la rentrée, "Comédies Françaises" d’ Eric Reinhardt. Notre héros,

Dimitri idéaliste révolté ou le Verbe littéraire sous toutes ses facettes,

romanesque et brutal, monde de privilèges, zones d’haute tension,

d’harcèlement politique, multiples icônes féminins, énigme autour du genre,

a la Donna Haraway et son contraire, amours pluriels...

L’ Univers du Pouvoir, et sa pression dans le « territoire »

de l’innovation, de l’Art, d’Internet.... Ses débuts, avec L. Pouzin versus A. Roux...

Le Sexe, et ses corolaires, le Théâtre (sa passion). Il va parcourir un moment extreme de la

peinture française, les Surréalistes, vérité historique, et haute fiction d‘humour, et de délire

littéraire....

L’Architecture urbaine....L’auteur nous « pousse » vers les déambulations du personnage autour

de quelques villes, rêvant de ruelles biscornues, aux anciens pavés, des trottoirs d’autrefois, se

refusant à assumer la réalité de notre cadre contemporain, le forcing urbanistique de rues

piétonnes, dont l’ennui se mêle a la certitude d’être, que « l‘Homus consommateur » formatage

unique dans ce décor aseptisé, ou disparait toute poésie... Dimitri se perd à Madrid, cherchant

désespérément la rencontre, à Paris criant le désir de l’assouvissement de cette rencontre

essentielle, à Bordeaux la dérive vers Anais ,« la velue »... Et à Perros Guirrec, le rendez-vous

fatal... Livre insolite et sonore, où toute l’organisation narrative, devient "textures organiques »,

planant dans un virtuel charnel...d’une obsessionnelle esthétique composite...

stepffer-tiphaine

sur le web : eric reinhardt
Sur le Web
Mineo Kuroda
Le site de Mineo Kuroda.
Maison d’édition les Presses du Midi
Le site des éditions des presses du midi.
Brigitte Sillard
Site de Brigitte Sillard
Cabanon Productions
Cabanon Pruduction : présentation des livres de Guy Tournaye.
DELEUZE-GUATTARI "Mille Plateaux"

Chapitre « La géologie de la Morale »

... C’est là qu’intervenait le dialogue, ou plutôt la violente polémique avec Cuvier. Pour retenir les derniers auditeurs, Challenger imaginait un dialogue des morts, particulièrement Èpistémologique, sur le mode d’un théâtre de marionnettes. Geoffroy appelait à lui les Monstres, Cuvier disposait en ordre tous les fossiles, Baer brandissait des flacons d’ Embryons, Vialleton s’entourait d’ une ceinture de Tétrapode, Perrier mimait la lutte dramatique de la Bouche et du Cerveau ..• etc. Geoffroy : La preuve de l’isomorphisme, c’est qU’on peut toujours passer par « pliage » d’une forme à une autre, si différentes soient-elles sur la strate organique. Du Vertébré au Céphalopode : rapprochez les deux parties de l’épine du dos de Vertébré, ramenez sa tête vers ses pieds, son bassin ver& sa nuque ... - Cuvier (avec colère) : Ce n’est pas vrai, ce n’est pas vrai, vous ne passerez pas d’un Eléphant à une Méduse, j’ai essayé. Il y a des axes, des types, des embranchements irréductibles. Il y a des ressemblances d’organes et des analogies de formes, rien de plus. Vous êtes un faussaire, un métaphysicien. - Vialleton (disciple de Cuvier et de Baer) : t méme si le pliage donnait le bon résultat, qui pourrait le supporter ? Ce n’est pas par hasard que GeOffroy ne considère que des Eléments anatomiques. Aucun muscle ni ligament ni ceinture n’y survivraient Geoffroy : J’ai dit qu’il y avait isomorphisme, mais non pas correspondance. C’est qu’il faut faire intervenir des « degrés de développement ou de perfection . Les matériaux n’atteignent pas partout sur la strate le degré qui leur permettrait de constituer tel ou tel en semble. Les éléments anatomiques peuvent être ici et là arrêtés ou inhibés, par percussion moléculaire, influence du milieu ou pression des voisins, si bi n qu’ils ne composent pas les mémes organes. Les relations ou connexions formelles sont alors déterminées à s’effectuer dans des formes et dispositions tout à fait différentes. C’ pourtant le méme Animal abstrait qui se réalise Sur toute la strate, mais à des degrés divers, sous des modes divers, chaque fois aussi parfait q ’il peut l’être en fonction de l’entourage et du milieu (il ne s’agit pas encore évidemment d’Evolution : ni le pliage ni les degrés n’impliquent descendance ou dérivation, mais, seulement réalisations autonomes d’urt méme abstrait), C’est ici que Geoffroy invoque les Monstres : les monstres humains sont des embryons arrêtes à tel degré de développement, l’homme en eux n’est qu’une gangue pour des formes et des substances non humaines. Oui, l.’Hétéradelphe est un crustacé.- Baér (allié de Cuvier, contemporain de Darwin, mais réticent à son égard autant qu’ennemi de Geoffroy) : Ce n’est pas vrai, vous ne pouvez pas confondre degrés de développement et types de formes. Un même type à plusieurs degrés, un même degré se rencontre dans plusieurs types. Mais jamais avec des degrés vous ne ferez des types. Un embryon de tél type ne peut pas présenter un autre type, il peut tout au plus avoir le même degré qu’un embryon de l’autre type. - Vialleton (disciple de Baér, qui surenchérir à la fois contre Darwin et contre Geoffroy) : Et puis il y a des choses que seul un embryon peut faire ou supporter. Il peut les faire ou les supporter précisément en vertu de son type, et non pas parce qu’il pourrait passer d’un type à un autre suivant ses degrés de développement. Admirez la Tortue, dont le cou exige le glissement d’un certain nombre de protovertèbrés, et le membre antérieur, un glissement de 180° par rapport à celui d’un oiseau. Vous ne pourrez jamais conclure de l’embryogenèse à la phylogenèse ; le pliage ne permet pas de passer d’un type à un autre, ce sont les types au contraire qui témoignent pour l’irréductibilité des formes de plissement ..• (Ainsi Vialleton a deux genres d’arguments conjugués pour la méfie cause, tantôt disant qu’il y a des choses qu’aucun animal ne peut faire en vertu de sa substance, tantôt des choses que seul un embryon peut faire en vertu de sa forme. Ce sont deux arguments forts 7.)

7. Cf. Géoffroy Saint-Hilaire, Principes de philosophie zoologique, où sont cités des extraits de la polémique avec cuvier ; Notions synthétiques, où Geoffroy exposé sa conception moléculaire de la combustion, de l’électrisation et de l’attraction. Baer, Uber Entwickelungsgeschichte der Thiére, et »Biographie de Cuvier » (Annales des sciences naturelles, 1908). Vialleton, Membres et ceintures des vertébrés tétrapodes,

à suivre

Richard Pinhas : Les Larmes de Nietzsche La Musique de Deleuze

Et parce que toute l’écriture est de la cochonnerie et que la honte d’être un homme nous étreint, contraigne et obsède le clapot du néant, les vers sont dans le fruit de la Résolution (révolution). L’homme à l’écharpe rouge a pris congé de nous au bénéfice des éléments premiers et de la belle fusion des protons et des électrons. Rongeasse... Rapin et rongeasse, rongeasse encore...

Il est à jamais le Devenir-imperceptible, dont l’innocence traverse l’Occident criminel et ruiné. Gilles qui vient et repart, visite mes rêves, mes amours et mon désespoir. Baruch(...). J’incorpore Gilles, mâche son corps et ses postures, translation sa pensée. Gilles habite et initialise ces mondes les plus insensés, devenus enfin compossibles. Comment faire, vite lentement, les apostats sont légions, des troupeaux d’apostats pas comme Julien, l’empereur, seul tenant émouvant du titre : Saint Julien l’Apostat, comme disait le camarade Arbeit... La carte de la ville qui abritait chacune de nos rencontres, chacun de nos amours nos amitiés, est devenue l’hologramme fantomatique de nos pertes et de nos regrets, le cheminement des chers disparus, la géographie d’un monde à jamais englouti...() suite dans la numéro 16

Site Espace Tiphaine
Avant de devenir une maison d’édition nous avons tenu pendant de nombreuses année une galerie, lieu de rencontre et d’expression. Un site retrace ces années. Bonne visite.
La revue Toc Toc Toc

Les Éditions Tiphaine présentent la revue Toc - Toc - Toc.

Cette revue se veut pluri-disciplinaire : Littérature, Science, Arts-Plastiques , Photographie, Poésie, Théâtre, Musique.

Cette revue est réalisée par des ARTISTES-PHILOSOPHES poètes, penseurs, sociologues, philosophes, écrivains, peintres etc...

Notre volonté d’écrire, de créer cette revue, est née d’une colère, d’un malaise, d’une envie de retrouver nos aspirations, nos forces vives, en tant qu’être conscient, en réponse à la course désolante de la planète qui tourne vers son néant et sa possible destruction. Nous voulons par l’écriture, la réflexion, propres à chaqu’un, ouvrir des perspectives et reveiller les capacités de l’imaginaire, de l’effort, et du bonheur.

Directeur de rédaction : Stepffer Tiphaine

Rédacteurs : Germinal Rebull, Philippe Pujas, Michel Espag

Graphisme : Jean Luc Bohin, Thierry Fanchon

Direction artistique : Thierry Geffray

Administration et promotion : Philippe Pujas

Conseillère et correctrice : Janine Chauvet

Amis collaborateurs Jean François Duffau (scuplteur), Rodolphe Stadler (galeriste), Jean Jacques Beylac (écrivain), Karl Bergot (architecte d’intérieur), Martial Jalabert (architecte), Barbara Fournier (revue Polyrama), Michel Cassé (astrophysicien), Denys Condé (conservateur), Hubert Haddad (écrivain), Fernando Arrabal (à ne pas présenter... panique...)

(liste non exhaustive...).

EXPRESSION D’ ARTISTES

MICHEL CASSE

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« Nostalgie de la lumière »

Les découvertes les plus importantes résultent souvent très directement d’innovations techniques substantielles. Je ne parle pas des percées purement théoriques, déconnectées de l’expérimentation, tant il est délicat de distinguer leur source d’inspiration. La lunette de Galilée (grossissement 20) lui permit de distinguer clairement quatre minuscules taches de lumière dont il suivit le mouvement jusqu’à ce qu’il fût certain qu’il observait des lunes individuelles orbitant autour de Jupiter. Il vit apparaître les montagnes de notre propre Lune avec suffisamment de netteté pour affirmer qu’elle devait être pétrie de la même susbtance que la Terre, faisant prévaloir contre Aristote, qui régnait en maître sur les esprits depuis l’Antiquité, la matérialité des corps célestes, rayant d’un seul trait de plume la distinction entre mondes supralunaires et sublunaires.

L’astrophysique était née, qui proclame l’identité de nature entre tous les objets de la Terre et du Ciel et de ce fait les déclare connaissables. Tycho Brahé, il y a quatre siècles, lançait la mode des observations astronomiques précises. Quelques siècles plus tard, une poignée de pionniers construisent des télescopes sensibles à des rayonnements d’extrême douceur (infrarouge) ou d’extrême violence (X et gamma), sachant l’extrême révélateur, qui de manière similaire ouvriront la perception à un ciel entièrement neuf, peuplé d’étoiles-X et de galaxies infrarouge et gamma. De nos jours, les phénomènes d’envergure cosmique sont fréquemment découverts par des physiciens et ingénieurs originellement formés à d’autres disciplines que l’astronomie classique. Élevé au sérail, au Service d’Astrophysique de Saclay (anciennement Section d’Astrophysique), je peux en attester.

Guerre et Ciel : II n’est pas indifférent que ces découvertes de premier plan aient très souvent fait intervenir des équipements dont la destination initiale était tout autre. L’exemple le plus flagrant est la découverte d’éclairs de rayonnement gamma dans l’espace, appelés « sursauts gamma » ou gamma ray bursts, par le satellite espion américain Vêla, destiné à repérer les explosions nucléaires secrètes. . Autre exemple, et non des moindres : les équipements radar qui furent développés au cours de l’effort de guerre rendirent également possible le développement rapide de la radioastronomie. On pourrait ainsi multiplier les exemples. La percée majeure de l’astronomie infrarouge a de la même manière bénéficié de la recherche militaire. L’innocence rêveuse n’est pas de mise dans les cénacles astrophysiques.

Est-ce le prix à payer pour que l’humanité se sente soudain capable de percer l’épaisseur des nuages qui l’environnait ? Pour surprendre le ciel en flagrant délit de création/destruction, de métamorphose et de gestation ? Nous voyons des soleils en transe, des catégories entières d’objets nouveaux, étranges et capricieux, apparaître/disparaître et nous ne pouvons que ressentir l’instabilité foncière du Cosmos, et par conséquent de nous-mêmes. L’aventure, c’est de vivre sur un tapis volant. « II faut encore porter le chaos en soi pour donner naissance à une étoile dansante » (Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra). Là où semblait régner l’ordre et le silence de la mort mécanique d’un Univers d’horloger apparaît l’exubérance vitale.

Levée d’astres dans le ciel de la connaissance : nous ne vivons plus en aveugles parmi les réalités sublimes du ciel. Certains voient des choses dans le ciel. Nous, physi¬ciens astraux, voyons du ciel dans les choses. Nous sommes faits de plusieurs vies d’étoiles comme le musi¬cien est fait de plusieurs vies de musique. L’Univers est masqué comme le moi le plus intime. Mais, quand il se met à parler, toute lumière devient parole. L’étoile prise en otage par un cadavre stellaire qui l’entraîne dans un tango tourbillonnant hurle des rayons X. Le Big Bang vocifère vers nous, mais son cri nous parvient assourdi, adouci, presque éteint... Lumière qui tressaille à trois degrés Kelvin. Et le ciel s’embaume de rouge invisible.

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Étoile généralisée, étoile calculée L’œil, sans le secours du télescope, distingue, dans des conditions optimales de visibilité, trois mille étoiles. Mais ce n’est que l’infime avant-garde des armées du ciel. Ce qui vient derrière se compte en milliards de milliards. Il semble donc vain de vouloir décrire les astres un par un. Comment aborder dans ce cas l’idée d’étoile dans sa plus grande généralité ? Que l’on dispose ou non d’une théorie générale de la réalité (et nous en sommes encore loin), il n’en reste pas moins vrai qu’on ne peut parler d’un type particulier d’objet - le Soleil, l’étoile, l’Univers - sans s’être donné, au préalable, un modèle de cet objet. C’est-à-dire une idée simple, une représentation idéalisée de la chose réelle, ou prétendue telle. Ainsi le Soleil peut-il en première analyse être représenté comme une sphère gazeuse et chaude, tel qu’on le pressent, tel qu’on le conçoit.

Par la suite, ce modèle se formalise, s’éparpille en « phénomènes élémentaires » pour se réunifier en un faisceau d’équations. Mais un modèle digne de ce nom ne se contente pas d’expliquer ou de codifier. Ses ambitions vont plus loin. Le modèle forcé, extrapolé, poussé, jusqu’à sa tension de rupture, exprime ses « pensées cachées ». Celles-ci sont parfois très surprenantes. A quel niveau la théorie devient-elle créatrice ? L’émergence dans le monde des idées des modèles géométriques d’espace-temps, des trous noirs qui en sont la conséquence, des étoiles à neutrons - astres quantiques par excellence - est à mettre au compte de ces commotions théoriques découplées de l’observation.... Mais revenons à notre étoile, ou plutôt à notre idée d’étoile. Comment les astronomes peuvent-ils savoir de quoi les étoiles sont faites ? La lumière se disperse à travers le prisme, se résout en fines raies comme le nuage en pluie (Figure 22). Il pleut des couleurs. La découverte merveilleuse de la spectroscopie allait permettre d’établir la correspondance entre raie spectrale - renforcement ou affaiblissement de l’intensité lumineuse sur une plage très étroite de longueur d’onde - et l’identité chimique des éléments émetteurs ou absorbants, ainsi que leurs proportions relatives. Conséquence révolutionnaire : l’analyse spectrale permet d’examiner la composition chimique des gaz lumineux (émetteurs) ou sombres (absorbants). La méthode spectroscopique a été progressivement étendue à toutes les lumières, visibles ou invisibles. Que l’on tente d’observer les rayons X, gamma, ou les particules errantes du rayonnement cosmique, libres et rapides comme la lumière, la stratégie instrumentale est la même.

Il convient, en premier lieu, de spécifier l’énergie, la résolution spatiale, la résolution temporelle et la sensibilité de la mesure puis, la mesure faite, de l’interpréter selon une grille codifiée de lecture. Il est évident que ce mode d’analyse s’applique au Soleil et aux étoiles, ou plus précisément à leur atmosphère. Dès lors, il est permis d’accéder à la constitution chimique de Phoebus aux crins dorés, des étoiles ses sœurs et des nébuleuses, leurs mères, et d’établir des comparaisons fructueuses entre différents objets astronomiques, afin de découdre la cape du ciel et de la recoudre rationnellement. L’analyse spectrale montre à l’évidence que les éléments présents dans les étoiles et les nébuleuses les plus lointaines sont uniquement ceux que nous connaissons sur la Terre. Constater l’unité de la matière dans l’Univers est une chose, l’expliquer en est une autre. C’est à cette dernière tâche que l’astrophysicien consacre sa raison.

MICHEL HADDAD

par HUBERT HADDAD

C’est le langage qui est schizophrène. qui crée le paradoxe là où il ose signifier du "réel’_ Michel H.

Du haut de la pyramide du Temps, un instant, un unique instant de foudre blanche vous contemple. L’art est la découverte d’une identité toujours vive où les siècles se rassemblent et se brisent dans l’épreuve de leur pérennité. L’ultime secret des temps humains échappe à l’histoire et aux hommes qui pour s’en consoler bâtissent des empires, inventent des raisons, prolongent indéfiniment le vieux rêve de maîtrise entre deux festins sanglants, deux sommeils agités et deux sacres d’idoles ; et les générations disparaissent comme les vagues sur la grève éclairée par toutes les pierres aiguës du ciel.

MICHEL CASSE

LEVEE D’ASTRES DANS LE CIEL DE LA CONNAISSANCE

Je veux, par la démonstration, vous convaincre du pouvoir extrême des concepteurs d’équations, des forgerons de formules, ceci à des fins purement démocratiques, car, si en raison de l’abêtissement collectif, l’analphabétisme équationnel s’étend, le pouvoir sera confiné dans les seules mains de ceux qui savent lire et s’exprimer dans le langage de la nature et non de l’artifice, à savoir la physique écrite en symboles mathématiques.

ARTISTES CONTEMPORAINS
Dans cette rubrique vous trouverez des artistes dont nous apprécions grandement le travail. Peintres, Sculpteurs, Plasticiens, Photographes, Plasticiens ... Tous on en commun un engagement artistique certain, l’art est leur vie.
Carnet de voyage
Notre correspondant parcours l’Asie depuis 2008. L’Inde, le Népal, le Sri Lanka. Premières destinations, d’autres vont suivre. De ses chroniques sur la Luciole nous en choisissions certaines que nous avons aimées. Carnet de voyage a suivre ...
AGENDA

Des créateurs, des metteurs en scène, réalisateurs,dramaturges des institutions du théâtre, des gens qui sont là pour aider les petites compagnies qui démarrent, décorateurs,concepteurs et des constructeurs de ces décors...., A VOUS les événements à annoncer, Envoyez nous vos communiqués de presse, cartons, flyers, nous nous ferons un plaisir de les mettre en ligne.

Quelques noms : ECOLE de VALPARAISO , texte sur TOC TOC TOC 4,un combat singulier... Notes d’été sur les cours de GILLES DELEUZE sur le cinema".../ GILLES CLÉMENT, architecte paysagiste, grand défenseur de la NATURE.son manifeste, rubrique : AGENDA ./..RICHARD PINHAS."Les larmes de Nietzsche" Deleuze et la Musique" sur la N°16...encore de la musique avec un extrait "A VOIX BASSE" DE JOELLE LEANDRE, ... DAVID GERY,mise en scéne de L’Orestie où Agamemnon, Les Choéphores et Les Euménides, C’est là qui est née LA DEMOCRATIE texte de GERY... JEAN HAAS la scénographie, et MILLE PLATEAUX l’atelier de construction de décors...au Théâtre de la Commune... TOC TOC 16 Homo Economicus PHILIPPE MACQUET à lire surtout après " Le syndrome du Titanic"décevant,nul.......MICHEL HADDAD par HUBERT HADDAD rubrique "Expressions d’artiste", et aussi dans TOC TOC TOC N° 5...CLAUDE REGIS "Oda maritima", en ligne son poème en "espagnol" dans la rubrique "Expression d’Artiste" bouscule, agite, la mer comme symbole d’un parcourt imaginaire de Fernando Pessoa. Nous vous découvrirons une grande photographe DOMINIQUE CROS, elle était déjà présente sur la TOC TOC TOC 12 et sur notre RUBRIQUE "PORTRAITS CHOISIT, des ébauches,"Working in progress.....à paraitre MICHEL CASSE, à lire sur "toc toc toc" N° 10 "NOSTALGIE de la LUMIÈRE" Compte rendu sur :Festival du JAZZ à Corbeil-Essonnes/ GUY MARCHAND,LLUVIA film argentin, PAULA HERNANDEZ, ACTUALIT2ES de la GALERIE MAMAN à Buenos Aires..Autre film argentin "PLAN B" de MARCO BERGER.. super, ..lire BRÈVES... .Nous sommes en train d’élaborer, La RUBRIQUE THÉÂTRE, nous allons analyser les dernières œuvres de CLAUDE REGY/ROMEO CASTELLUCCI/THOMAS OSTEIMEIR/MATTHIAS LANGHOFF/CHRISTOPH MARTHALER et de DAVID GERY...En ligne un fragment du Manifeste de RICHARD PINHAS "De Nietzsche à la Techno : Manifeste pour les machines-pensées,à venir... De son livre "Les larmes de Nietzsche... Deleuze et la Musique" des Édition Flammarion.

Les ROIS de FRANCE de Tiphaine /Texte de Hubert Haddad

((Les Rois de France de Tiphaine Texte de Hubert Haddad))

François I Stepffer-Tiphaine 1998

L’art est un miroir d’absolu qui ne reflète, par bribes et par ruptures vitales, que le fond des temps infigurable. A travers les failles de l’actuel, les angles morts de la représentation et autres déplacements de la réalité, l’Histoire pourrait s’abymer dans l’histoire de la peinture comme une manière de modèle arbitraire et envahissant, en concurrence avec les états naturels. Le songe de l’artiste pareillement traverse les mythes et les remodèle ; des rêveurs efficaces bousculent en fin de compte les lisières du réel au nez et à la barbe des interprètes du quotidien. Hauts faits, désastres, foules variables et précipitations de la technologie impressionnent la toile par le biais saugrenu d’une subjectivité et selon une causalité d’un autre type. L’art interdit ainsi, par enjeu intrinsèque, toute fixité doctrinale. On ne sait rien du monde qu’une passion qui lui ressemble à travers maints replis singuliers. Mais un Jean Fouquet nous en apprend davantage sur Charles VII que la chronique du temps, c’est avant tout par l’effet de présence pictural : son roi de peinture inspiré de la statuaire gothique et du réalisme analytique des physiognomonies flamands, inaugure un art du portrait pensé dans son unité esthétique par une façon quasi abstraite d’envisager la composition.

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samedi 13 mai 2023
par Administrateur- tiphaine
Christian Debout /Parcours d’un plasticien contemporain
LES OLIVIERS
Extraits du texte d’Eric Reinhardt paru sur le catalogue (...) Tout son travail porte cette empreinte. Qu’il s’agisse des forces élémentaires de la nature ,qu’il s’agisse de la sensualité toute particulière de la Provence ,des ses lumières, du plaisir hédoniste qu’on peut éprouvé à saisir ses parfums, à voir la nuit tomber, à contempler le Ciel étoilé, ses toiles sont habitées par cela même qui habite ce temple qu’est pour lui, depuis l’âge de seize ans, ce ouillage construit sur les contreforts rocheux (...)

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mercredi 21 juillet 2021
par Administrateur- tiphaine
VEDETTE à Cannes CLAUDINE BORIES et PATRICE CHAGNARD
..............Tout ici n’est que question de distance, de respiration et de liberté pour que l’animal-automate cartésien, sous le tendre regard des cinéastes, acquière une parole et que Vedette devienne actrice et sujet de son propre destin. VEDETTE est l’histoire d’une rencontre comme seul le cinéma le permet, une histoire d’apprivoisement mutuel qui puise dans l’essence du cinéma documentaire.
Nora Martirosyan - Cinéaste Ina Seghezzi - (...)

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