Hakim Bentchouala Un mensonge qui dit toujours la vérité
Une bonne soirée vous attend.
((Les Rois de France de Tiphaine Texte de Hubert Haddad))
François I Stepffer-Tiphaine 1998
L’art est un miroir d’absolu qui ne reflète, par bribes et par ruptures vitales, que le fond des temps infigurable. A travers les failles de l’actuel, les angles morts de la représentation et autres déplacements de la réalité, l’Histoire pourrait s’abymer dans l’histoire de la peinture comme une manière de modèle arbitraire et envahissant, en concurrence avec les états naturels. Le songe de l’artiste pareillement traverse les mythes et les remodèle ; des rêveurs efficaces bousculent en fin de compte les lisières du réel au nez et à la barbe des interprètes du quotidien. Hauts faits, désastres, foules variables et précipitations de la technologie impressionnent la toile par le biais saugrenu d’une subjectivité et selon une causalité d’un autre type. L’art interdit ainsi, par enjeu intrinsèque, toute fixité doctrinale. On ne sait rien du monde qu’une passion qui lui ressemble à travers maints replis singuliers. Mais un Jean Fouquet nous en apprend davantage sur Charles VII que la chronique du temps, c’est avant tout par l’effet de présence pictural : son roi de peinture inspiré de la statuaire gothique et du réalisme analytique des physiognomonies flamands, inaugure un art du portrait pensé dans son unité esthétique par une façon quasi abstraite d’envisager la composition.
Les Mauvaises un duo de violoncellistes mal temperées
Patricia Clement Martine Thinières