Actuellement le peintre sculpteur Christian Debout expose à Marseille dans un somptueux lieu « FINE ART INVEST » de 600 mt, au 36 rue de la République qui accueille dans son espace des plasticiens contemporains comme Seen, Bernard Brandi, Christian Debout, Combas, Jean Diego Thielen... et bien d’autres. Aperçu multiple, cet éventail sur L’art contemporain.
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Le livre de la rentrée, "Comédies Françaises" d’ Eric Reinhardt. Notre héros,
Dimitri idéaliste révolté ou le Verbe littéraire sous toutes ses facettes,
romanesque et brutal, monde de privilèges, zones d’haute tension,
d’harcèlement politique, multiples icônes féminins, énigme autour du genre,
a la Donna Haraway et son contraire, amours pluriels...
L’ Univers du Pouvoir, et sa pression dans le « territoire »
de l’innovation, de l’Art, d’Internet.... Ses débuts, avec L. Pouzin versus A. Roux...
Le Sexe, et ses corolaires, le Théâtre (sa passion). Il va parcourir un moment extreme de la
peinture française, les Surréalistes, vérité historique, et haute fiction d‘humour, et de délire
littéraire....
L’Architecture urbaine....L’auteur nous « pousse » vers les déambulations du personnage autour
de quelques villes, rêvant de ruelles biscornues, aux anciens pavés, des trottoirs d’autrefois, se
refusant à assumer la réalité de notre cadre contemporain, le forcing urbanistique de rues
piétonnes, dont l’ennui se mêle a la certitude d’être, que « l‘Homus consommateur » formatage
unique dans ce décor aseptisé, ou disparait toute poésie... Dimitri se perd à Madrid, cherchant
désespérément la rencontre, à Paris criant le désir de l’assouvissement de cette rencontre
essentielle, à Bordeaux la dérive vers Anais ,« la velue »... Et à Perros Guirrec, le rendez-vous
fatal... Livre insolite et sonore, où toute l’organisation narrative, devient "textures organiques »,
planant dans un virtuel charnel...d’une obsessionnelle esthétique composite...
stepffer-tiphaine
Giselle, alias colombe nom imposé par moi lorsque je l’aperçu pour la
première fois, colombe nous a quittés....
Dés qu’elle vous approchait, une vague de douceur vous envahissez...
Avec son allure, son sourire par fois plus éloquent que ses mots, sa
parole était née de son savoir aiguisé, rayon lumineux par les couches
de profondeur, tes cheveux au vent, ton corps cherchant une chaise
propre dans mon atelier...ta façon de t ‘asseoir et ton regard qui allait et
venais sur mes toiles, se prononçant sur un petit violet perdu dans la
masse, que de leçons, que de « directives » sans forcer, et mes
nombreux textes t’arrivant par mails, qui me revenaient avec les idées
structurées, décantées...une fois mon bancale et foisonnant texte
compris, on ries, ton humour et ta fine ironie venez éclairer les
singularités de la langue française....
Colombe ou que tu sois, je sais que tu es beaucoup plus triste que nous,
par l’absence par les manques.... L’allégresse d’accueillir ton petit fils,
suivre ses découvertes, tes élans de compréhension et d’amour pour ta
fille Marie et son époux, les milles gestes fervents de beauté et d’amour
quotidiens pleins d’intelligence pour ton Joaquin... , L’amour de la nature, ton mur remplis de roses, les oiseaux qui venaient
boire à la fontaine...La fenêtre de ta tour d’ivoire, ton bureau, comme tu
l’appelais, ou tu te concentrais sur tes réflexions et tes écrits....
Colombe, belle amie je sais que tu restes et resteras aérienne en haut
du Luberon, pas loin de nous....
tiphaine