Actuellement le peintre sculpteur Christian Debout expose à Marseille dans un somptueux lieu « FINE ART INVEST » de 600 mt, au 36 rue de la République qui accueille dans son espace des plasticiens contemporains comme Seen, Bernard Brandi, Christian Debout, Combas, Jean Diego Thielen... et bien d’autres. Aperçu multiple, cet éventail sur L’art contemporain.
https://www.youtube.com/user/ladresse2009
Le livre de la rentrée, "Comédies Françaises" d’ Eric Reinhardt. Notre héros,
Dimitri idéaliste révolté ou le Verbe littéraire sous toutes ses facettes,
romanesque et brutal, monde de privilèges, zones d’haute tension,
d’harcèlement politique, multiples icônes féminins, énigme autour du genre,
a la Donna Haraway et son contraire, amours pluriels...
L’ Univers du Pouvoir, et sa pression dans le « territoire »
de l’innovation, de l’Art, d’Internet.... Ses débuts, avec L. Pouzin versus A. Roux...
Le Sexe, et ses corolaires, le Théâtre (sa passion). Il va parcourir un moment extreme de la
peinture française, les Surréalistes, vérité historique, et haute fiction d‘humour, et de délire
littéraire....
L’Architecture urbaine....L’auteur nous « pousse » vers les déambulations du personnage autour
de quelques villes, rêvant de ruelles biscornues, aux anciens pavés, des trottoirs d’autrefois, se
refusant à assumer la réalité de notre cadre contemporain, le forcing urbanistique de rues
piétonnes, dont l’ennui se mêle a la certitude d’être, que « l‘Homus consommateur » formatage
unique dans ce décor aseptisé, ou disparait toute poésie... Dimitri se perd à Madrid, cherchant
désespérément la rencontre, à Paris criant le désir de l’assouvissement de cette rencontre
essentielle, à Bordeaux la dérive vers Anais ,« la velue »... Et à Perros Guirrec, le rendez-vous
fatal... Livre insolite et sonore, où toute l’organisation narrative, devient "textures organiques »,
planant dans un virtuel charnel...d’une obsessionnelle esthétique composite...
stepffer-tiphaine
Je me souviens, j’étais à la Galerie Espace Tiphaine quand j’ai vu arriver, un vieux Monsieur accompagné de sa fille, il était d’un dynamisme fou et était venu voir l’exposition Erotisme et Obscénité. Après avoir regardé l’exposition il m’a demandé si je souhaitais voir son travail, il en avait apporté dans sa voiture. Moi bien sûr je lui ai dis oui. Et là j’ai découvert le travail d’une personne ayant travaillé sur des collages pendant presque toute sa vie, des collages d’une incroyable beauté, mélant érotisme, pornographie, surréalisme, religion, symbolique... On a parlé pendant plus d’une heure sur ses collages, sur lui, il était incroyable. Et puis aussi une vie exceptionnelle. Quand il a exposé à l’Espace Tiphaine, c’était sa première exposition, on a projeté le film "Les bottes rouges" de Ruan Luis Bunuel avec Catherine Deneuve, il en était co-scénariste. On est devenu pour ainsi dire amis. Il a exposé pendant un mois qui fût un bonheur, pour lui, pour nous. Et puis quinze jours après son exposition il est mort, comme ça sans prévenir. On est allé au cimetière du Montparnasse pour son enterrement, une rose rouge à la main. Pierre Jean Mantigneux était un être magnifique et je suis très content d’avoir pû le connaître même pendant peu de temps.