EXPOSITION HOMMAGE à NAM JUNE PAIK au PRIEURE SAINT-PIERRE a la COMMUNE du PONT SAINT-ESPRIT.
jeudi 25 août 2016
par Administrateur- tiphaine

Claire Lapeyronie/ Daniel Michel/ Jean-Paul Fargier

„Venez jouer avec les 10 génies créateurs héritiers de Paik“

Du 24 juin au 7 Octobre 2016

« ATOUT PAIK » à voir, obligatoirement, cette exposition autour du « Pape » Nam June Paik, hommage-recréation d’un groupe d’artistes contemporains, héritiers de toutes les exaltantes découvertes de la vidéo et des Arts numériques, qui le suivent pas à pas sur le chemin de ses inventions ludiques, foisonnantes... Exposition féerique, chaque artiste mettra en exergue un trait, un contour, son humour, son esprit, son œuvre ou sa vie...

« Paik et son jardin » réalisé par Jean-Paul Fargier, utilisant son film sur Paik comme support plastique, les images se dégageant de son contexte, s’enroulent, s’étirent parmi les feuilles et les branches... Cet amalgame végétal et l’intensité des images s’entrecroisent. Singularités analogiques jouant au même rythme... organique.

« Le jardin lumineux » : Yun Aiyoung réalise un décor où les bougies se mêlent aux laser, créant une atmosphère à mille reflets, où l’univers multicolore produit des agencements qui s’acheminent vers d’autres dimensions... stellaires.

« Bonhomme Paik » statue, portrait, construit par des téléviseurs qui déversent des images de Jean-Paul Fargier, évoquant ainsi le style monumental avec lequel Paik avait traité de célèbres personnalités... Densité des apparitions, flou, fixité, éclatement des formes... Dépecé, portrait géométrique, labyrinthique, de Paik.

« Folle de toi », de John Sanborn. La transparence règne, une immense tente tient lieu d’un presque culte, une seule bougie pour cette belle installation. Un Rock électrique nous envoie et renvoie ds images découplées, miroitantes, hommage suspension sur les explorations de Paik.

« Digital Diaries » de Catherine Ikam et Louis Fieri, Installation interactive, récit presque chronologique sur Paik, architecturé par des scènes de sa vie, de son œuvre... De l’autre côté du versant, les visiteurs recréent d’autres formes, en arrêtant, éloignant, les images se métamorphosent ainsi à la volonté du visiteur s’emparant de l’œuvre.Fluidité, liberté... Dont Paik a fait tant usage.

« Totemtronic » de Joris Guibert : On voit, on entend... une masse, mur texturé qui pulse et propulse des crépitement, des ellipses lumineuses... Les effets de tubes cathodiques forment une série symbolique abstraite, d’un langage électronique, sonore et visuel...La rumeur secrète d‘une basse soutient et perpétue les éclatements dadaïste d’un manifeste...

« Paik au piano (39 ») et « Paik au monte-charge » de Joan Logue : plus que drôle cette performance pianistique ! le corps investit tout le piano, délirant... Fluxus en marche, provocateur... L’insolence, panache du génie...Les portraits « au monte-charge » sont des fragments du quotidien paisible de Paik. Joan Logue nous le montre ainsi.

« Piano mieux que Cage » de Jean-Paul Fargier, installation interactive d’après une performance de Paik... Les visiteurs transformés en concurrents du « maitre » mettront en jeu allégrement, leur part de folie... Défi salutaire envers l’art vidéo... Zone explosive de l’imaginaire.

« Bouddha de Lumiére » réalisé par Yun Aiyoung : densité de la forme, de l’image... Une pléthore de Bouddha trouve le vide... ni absence ni néant... l’artiste accueille le plein, comme par un détour métaphorique de charge spirituelle...

4 documentaires sur Nam June Paik : Michel Jaffrennou/ Kit Fitzgerald et John Sanborn / Catherine Ikam/ Roland Baladi.

Stepffer-Tiphaine