Livre(s) Résumé de ces livres qui nous ont marqué
dimanche 12 février 2012
par Administrateur- tiphaine

Livre(s)

Joseph Ruywerk : « La Maison d’Adam et Eve » Potocki : « Le Manuscrit Trouvé a Saragosse » Gilles Deleuze : « Le Pli ».

Joseph Ruywerk : « La Maison d’Adam et Eve »

L’Histoire de nos premiers habitats, jusqu’à nos jours. Avec beaucoup de clarté l’écrivain nous fait traverser les innombrables chapitres, de la recherche de I’ humanité, qui se protége d’abord qui crée ensuite, le besoin, l’envie, et plus tard la démesure, l’ ostentation des styles, des matériaux, des formes simples à de traduction baroques, toutes ses idées et ses constructions, Le rêve commence là. L’architecture ses écoles, ses mouvements, créateur, réformateurs et utopistes. L’exploration est longue, le questionnement sévère, les déductions son multiples. Allons nous vers des nouvelles conquêtes ? Actuellement, les besoins entrenséques de l’habitat se font sentir avec urgence dans toutes les société de la planète, ont est très loin du rêve "La Maison qu’on porte en sois"


Potocki : « Le Manuscrit Trouvé a Saragosse"


Le texte prend forme, éclate et commence le vertigineux récit d’un personnage, qui nous donne quelques bribes d’une histoire qu’on lui à raconté, de pays en cités de bourg en capitales sous fond de guerre, le livre s’inscrit ou s’écrit ou ils écrivent chacun, noble seigneur au malfrat impénitent, les ermites, les soldats, les belles africaines, les somptueuses scandinaves, des sorcières, des fantasmes, des brigands, des prêtes, des nones, le tout maîtrisé ,structuré, littérature qui prend son en envol , et sa formulation magique sous la plume de Poctoky, comte, aristocrate, et savant éduqué en France ce mystérieux personnage fera de nous des enfants éblouis.


Gilles Deleuze : « Le Pli ».


Le Système, de la nature, et des ses substances, Deleuze, combine, trouve des correspondances, des agencements, entre les plis, le pli de l’âme, il utilise une imagerie de mathématicien, tout son esprit à élaborer, faire paraître l’univers de la nature dans tout ce quelle a de plus fondamentale, nous donnant l’exemple, de ses fonctions, qui clarifie, notre propre comportement physique et psychique, spirituel. « Tantôt les veines sont les idées innés dans l’ame, comme les figures pliées ou les statues en puissance prises dans le bloc de marbre » Cet essais nous donne la clef de la maison a deux étages ou opère l’ame, Montage monumental, hypothèse atomiste, on suit Descartes, Leibniz... C’est un majuscule effort, dédié à l’entendement humain.

THEATRE : El COUP du CRIC ANDALOU

Ce spectacle est signé par Sophie Peréz et Xavier Boussiron , se sont des alliés à lier ces deux là, mais pas fous, tandem chargés d’énergie. Drôle ? Pas tant que çà, plutôt pantagruélique, chargé, plein, texte sans continuité certes, dont sa seule logique est donné par les dithyrambiques prouesses des comédiens. Néanmoins la pièce tient à des fils structurés et solides, le déroulement se poursuit sans hachure, tenace, le ton sous de faux semblant de cabaret dépassent largement le mauvais goût, l’allure, le brio , des situations autant absurdes que conventionnelles où plane une hystérie subjacente. Toutes les lectures sont possibles, les habillements et déshabillements des personnages se passant devant nos yeux , « voila le qui de là question » sans l’illusion, dans des postures grotesques, humiliantes, se lamentant, soufflant comme des humains. De cet air provocateur d’enfant crue ! se faufile un étrange discours parallèle. Ces jeux de pacotille et paillettes entraînent une toute autre réflexion oui ! Nous pouvons aussi réfléchir au fait que les références, allusions au théâtre aux artistes, et surtout à l’histoire de l’art sont multiples. A une allure très rythmée une autre musique, un autre son entre les cris, les chants et le texte, des moments de grâce, statiques, ponctuels, ses images se répètent tout le long de l’œuvre...imperturbable la chevauchée continue, et vers la fin sur la scène convertie en déchetterie urbaine, comme des sombres orchidées, un cric de vérité se fait sentir.., dans la tremblante réalité.