EDITORIAL de TOC TOC TOC numéro 19
samedi 19 septembre 2009
par Administrateur- tiphaine

Philosophes des lumières : Diderot nous démontre que rien n’est plus contraire au progrès des connaissances qu’une formule trouvée soit cachée par des questions d’intérêt ou d’orgueil... notre philosophe entreprend de réaliser une mémoire sur la peinture la cire, l’aventure sera complexe l’encyclopédiste est là arrivera-t-il à démêler cette mystérieuse affaire entre deux peintres... Dossier : Les recherches sur l’esthétique et notre curiosité habituelle nous ont poussés vers les Manifestes faits par des artistes, poètes, qui ont donnés naissance à presque tous les mouvements du XX siècle. Parfois le ton et surtout le fond ne sont pas que de revendications sur l’esthétique, ces principes touchent de plein fouet le Pouvoir, les Institutions, et quiconque semblerait suranné et passéiste. Joachin de Bellay ouvre le débat en 1550 avec sa défense de la langue française envers le langage écrit et parlé. Avec « La préface de Cromwell » en 1827 Hugo devient légende, avec le Manifeste du Romantisme. En 1833 Nisard se bat et fit débat contre « la littérature facile » dont la tête principale a été représenté par Jules Janin,ce fût une joute verbale dont diverses revues se font l’écho, Le Figaro ouvre ses pages et ses portes à la polémique. Moréas publie en 1886 « Le symbolisme » presque tout de suite ce texte théorique surgit comme un Manifeste pour dénoncer, refuser, (parmi les Symbolistes figurait Mallarmé), d’être étiquetés de Décadents par les Parnassiens, Romantiques et Naturalistes. Nous avons choisi Le Futurisme par son l’extrême radicalité. Etant la Guerre une des solutions « hygiéniques » pour aguerrir l’être et le sortir de son rythme pantouflard. , le Surréalisme par sa liberté hors de la pensée ordinnaire, et son inspiration poétique et le Dadaïsme par le jeu ludique, onirique de l’enfance.

Expression d’Artiste : JAROSLAV SERPAN Nous avons passé un après-midi- chez Rodolphe Stadler ; visionnaire éclairé, qui a su et osé avant son époque nous imposés dans sa Galerie de Paris rue de Seine des créateurs inconnus qui sont devenus les grandes icônes du XXI siècle. Il voulait nous montrer la peinture de Serpan, nous étions là à regarder ses œuvres, à découvrir un grand artiste de la matière, étonnante personnalité d’origine russe, scientifique chercheur, qualités essentielles pour un créateur, ses peintures sont des aventures plastiques inédites, formes, structures naissent de la savante manipulation d’un noir bigarré, adjuré, obsédant rythme d’une expression graphique qui peuple et pullule le monde de l’infiniment petit, griffures, hachures, ainsi naissent des signes, des « SIGNES NOIRS ». Tel était le titre de l’exposition à la Galerie Stadler, étranges visions, primitives parfois, végétations poreuses, vivantes, et puis de grands vides lyriques, métaphysiques, paysages lunaires insolites.

Mettier d’Artiste : Roda Peintre impétueux, comme un alchimiste de la matière ses pigment secrétaient des luisantes et ruisselant jus pigmentés d’une haute palette sonore, qui laisse la place aux jaunes, verts, bleu et rouges. comme pour faire revivre les couleurs primaires d’un monde idéal ! Palette audacieuse qui célèbre des riches portraits royaux, des grandes atmosphères imprégnées d’une lumière aveuglante, proie et capture de la couleur. Livres : « PALESTINE »,de HUBERT HADDAD, possède le caractère d’une tragédie grecque, le personnage comme OEdipe, déambule sans cesse, entre la « Ligne verte », et le territoire où plane le conflit le plus long de l’actualité. Si Nessin erre comme un fantôme, elles les femmes son bien terriennes dans leurs amours fatidiques. Hubert Haddad comme toujours a la belle et lumineuse écriture mais cette fois-ci elle est messagère de paix. Editorial Zulma

Avec « NOSTALGIE DE LA LUMIERE »MICHEL CASSE astrophysicien et poète nous donne encore la preuve que tout passe par les étoiles, tous les états de la nature et le au-delà, explosion et profusion de tous nos transports émotionnels. « LA LUMIERE ET LA PROIE » JEAN LOUIS SCHEFER , les tableaux sont des miroirs et cependant c’est ne pas notre reflet qu’on trouvera sur sa surface, la peinture et son sublime comme respiration infinie et invisible, notre regard essai de la rendre visible, matérielle, elle nous échappera toujours et c’est ainsi pour cette proie de la lumière, texte, littérature, double effort désespéré pour nous l’a rapprocher. Musée de l’Homme, FRANCESCA NOUET a réalisé pendant ses études au Musée de L’ Homme des interviews de plusieurs personnalités dans le milieu de L’Ethnologie. Le numéro 19 de notre revue reçoit le premier entretien avec Marine Pitoëff entretien de grande et savante fraîcheur, Francesca pose les questions et Marine Pitoëff répond, c’est saisissant comme les tourbillons des eaux des cataractes de L’Iguaçu. Dommage il nous faudra les faire paraître en trois épisodes Extases, Jean Noël Vuarnet, nous conduit vers la vie, œuvres et extases de Sainte Catherine de Sienne. Elevée par le Pape Paul VI au rang de Docteur de l’Eglise elle fut une remarquable figure du Parthénon chrétien...On songe à la Comtesse Bathory, à Marguerite de Navarre, à Juliette ; pourtant la mystique du sang a chez Sainte Catherine d’authentiques accents et ses transports sont évidemment d’une autre nature que ceux de la « comtesse sanglante » ou que ceux des personnages féminins de Sade. Ambiguë, Catherine n’est pas Juliette pas plus d’ailleurs qu’elle n’est Justine - et pas même folle, je crois. Qui est-elle ? Une mystique du sang... Exutoire : Les pensées connues et moins connues de Surréalistes, de l’au-delà et. presque à haute voix ils nous prodiguent des sentences, cadavres exquis, excellent en métaphores, ce sont Bataille, Breton, Soupault, Tzara, Ball, Ernest, Desnos, etc... Ecriture Internaute : La luciole électrique, comme au temps de guerre cette agile correspondant nous approche de la réalité du front, ce n’est pas pour rire mais ses commentaires et analyses nous donnent la chair de poule, les actualités étant ce qu’elles sont, « non comments » il faut d’urgence aller chercher la vérité, pas loin dans sa rubrique page 90. Rock : Michel Espag Il voulait en finir avec l’esprit 68 notre Bling Bling. Toujours à côté de la plaque l’ancien sinistre de l’Intérieur. Car, 40 ans après, bienvenue au club : le nombre de livres, de gadgets, de films et d’expos commémoratives a été globalement positif . Même la boutique de luxe Fauchon a sorti son herbe à Mao : un "thé 68". Sans doute en hommage aux gauchistes qui dévalisaient la boutique dans les seventies, pour redistribuer aux pauvres. Par contre, je suis déçu par les coffrets de CD estampillés "Révoltés" ou "Pavé 68". Ils reflètent mal l’esprit 68, car l’impasse est faite sur beaucoup de chanteurs et de groupes de rock engagés de ces années là (68-72). Rolex ta mère !

Tiphaine Stepffer