Cet été « j’assommait » tous nos invités avec les cours de Gilles Deleuze, le matin très tôt , dans le jardin et sous les petits oliviers la voix de Gilles, « Baruch « , C’était émouvant, et par moment çà devenait carrément des mélopées « vodu » sa voix résonnait sur les cotés du Luberon, il était là, Deleuze, chapeau et écharpe rouge yes même en été, Petit déjeuner qu’ aller traîner jusqu’à 11H, et nous discutions philosophie (comme dut se passer les cours de Vincennes) en 1981/ 84, C’était impressionnant la complexité de cette pensée en marche, il cherche , il balbutie, il avance , il ose, nous sommes perdus, « lecture du livre de Bergson, « Matière et Mémoire », touche un point extrême, mais il renonça...a ce projet...nous sommes avec ses mots simples sur la pensée d’un autre philosophe comme au bon milieu d’un récit à suspense, c’est déjà .le début presque d’une tragédie, « dénoncer l’illusion , c’est aussi douloureux , les mots choisis sont chargées de chairs de textures sensibles, plus loin, on « écoute, « le vieux Kant déjà très vieux.. « Nous avons l’impression de voir Kant et ces efforts sur « Le beau et le Jugement »...je plane... nous rions avec les invisibles élèves de Vincennes, « une idée qui , a de l’épaisseur » démarche du philosophe Analyser la chose, les tendances qui la traversent... découvrir les articulation de la chose, l’INTUITION » une impureté qui l’arrête, que des découvertes, nous confondons l’espace parcouru, par le mouvement , il y a plus des mouvement , il reste l’espace divisible , etc etc.. c’est génial, c’est pas de l’espace c’est de la durée.. nourriture divine, charnelle , l’intelligence en marche, les thèse à construire, les concepts en devenir... Et le soir aussi nos cours de Deleuze... à suivre

Tiphaine-stepffer