Cinéma
"ET NOS REVES" de Claudine Bories et Patrice Chagnard
lundi 22 septembre 2008
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"ET NOS REVES" de Claudine Bories et Patrice Chagnard

LE SUJET

Cinq amis se retrouvent à la campagne pour quelques jours. Chacun à sa façon, ils ont cru à la révolution communiste. Entre une partie de pêche et une dégustation de chablis, ils s’interrogent sur leurs rêves passés. Les images d’un voyage en Russie et d’un film d’Eisenstein en noir et blanc viennent troubler cette partie de campagne. À travers ces fils qui s’entrecroisent, le film questionne les liens entre le rêve et la réalité, la politique et la vie.

Carte d’identité

Nom : Et nos rêves petite conversation entre amis Genre : Film de contrebande Durée : 1h 24’ Réalisateurs : Claudine Bories et Patrice Chagnard Image : Patrice Chagnard Montage : Stéphanie Goldschmidt Mixage et musique : Pierre Carrasco Avec à l’image, jouant leurs propres rôles : Claude et Marie Guisard Evelyne et Jacques Pieiller Claudine Bories Sortie en salles : 1er trimestre 2009.

La genèse...

Au commencement il y a un rêve - un rêve politique, un rêve poétique. Au commencement il y a la chute de ce rêve, il y a nous et notre désir de croire encore. Au commencement il y a aussi la chute du mur à Berlin, celle des « twin towers » à New York et plus près de nous, l’élection de Nicolas Sarkozy. Une nouvelle époque semble avoir commencé, nettoyée (au karcher ?) de tout rêve, de toute possibilité de changement, vouée tout entière au réalisme et au marché. « Et nos rêves » s’inscrit délibérément à contre courant de cette vision du monde. « Et nos rêves » s’inscrit à contre-temps. C’est un film de conviction et de désir. Conviction que rêver est une folie sans laquelle nous ne serions plus tout à fait humains. Conviction que l’utopie qui est par essence irréalisable n’en est pas moins nécessaire. Désir d’un (ou plusieurs) « ailleurs ».

...de l’objet

Pour faire ce film nous sommes partis sans scénario, quasiment sans sujet au sens habituel du terme, à la recherche d’une forme qui rendrait compte au plus près de notre désir. Nous voulions parler de choses graves : l’Histoire avec un H, l’utopie, le désir d’un monde nouveau. Mais nous voulions le faire sans parti pris idéologique, de façon modeste, personnelle, en rapport avec ce que nous sommes devenus aujourd’hui, en rapport aussi avec l’intime de nos vies. Il s’agissait d’élaborer un objet à la fois original et complexe, plus poétique que politique, plus cinématographique que didactique. Pour cela il fallait que notre démarche fût et restât tout au long du tournage et du montage la plus libre possible, au plus près de ce qu’est par exemple l’improvisation pour le jazz. Il fallait nous assurer une indépendance absolue à l’égard des diffuseurs, des financeurs, opérer en contrebande.

Une petite conversation...

-  Comment qualifier ce film ?

-  « Et nos rêves » est un film documentaire.

-  Dans l’expression film documentaire, le mot film compte davantage que le mot documentaire parce que le cinéma transfigure la réalité. Documentaire, ça veut dire qu’on va chercher notre matière dans le réel, qu’on fait appel à des personnes réelles (et pas à des acteurs) à qui on demande de jouer leur propre rôle dans une histoire qui est un peu la leur mais qui est surtout la nôtre, puisque c’est nous qui la racontons finalement. Dans ce sens, que ce soit une fiction ou un documentaire, la seule chose qui est vraiment réelle pour nous c’est le film.

-  Oui, il y a une sorte de tromperie. Il me semble que le cinéma documentaire - celui que nous aimons et faisons - est un art impur, voire « pervers » par nature. Nous allons chercher des effets de fiction dans le réel au lieu de créer de la fiction simplement avec les outils de la fiction. Cette démarche aventureuse peut aussi se révéler dangereuse pour les personnes filmées. Si l’on ne met pas une bonne dose de rigueur et d’éthique dans notre regard sur elles, le film peut (tout à fait inconsciemment) virer au voyeurisme et à l’exhibitionnisme et devenir déplaisant. C’est la limite du genre. C’est pour ça que le choix de faire appel à des amis très proches comme personnages du film pour « Et nos rêves » me paraissait bien risqué. C’était un engagement et une responsabilité encore plus grandes qu’avec des personnes étrangères. La rigueur et l’éthique se devaient d’être draconiennes !

-  Mais à partir du moment où tu étais à l’image avec eux, dans la mesure où tu t’exposais toi aussi en tant que personnage, comme eux et même davantage qu’eux, tu rétablissais une sorte d’égalité - ou tout simplement de justesse.

-  Oui, c’est ma participation à leurs côtés comme personnage qui rendait le film possible. Autrement, bien qu’étant mes amis, ils auraient sans doute refusé. Mais je gardais quand même un avantage sur eux, un pouvoir, celui d’agir au montage en tant que réalisatrice.

-  En tout cas nous avons réussi à ne pas nous fâcher avec eux. Justement parce que, au montage, nous avons respecté ce qu’ils avaient donné au tournage et que nous n’avons jamais esquivé ni manipulé ce qui pouvait nous déranger dans leurs propos. Ce qui n’était pas évident. Et malgré ça, au final, aucun d’entre eux n’est d’accord avec le film tel qu’il est. Ils ne se reconnaissent pas dans ce que le film raconte ni dans la manière dont il le raconte. En particulier, ils nous l’ont dit clairement, ils n’aiment pas que nous introduisions en contrepoint de la partie de campagne vécue ensemble des images plutôt dures d’un voyage en Russie auquel ils n’ont pas participé. Ils ne partagent pas non plus notre choix de laisser les questions politiques sans réponse et de bifurquer sans raisons apparentes dans des confidences plus intimes ou de prendre notre temps avec les petits riens de la vie quotidienne.

...entre les réalisateurs

-  Ça c’est la dimension « secrète » du film : le désir de rompre avec toute forme de discours et d’idéologie. C’est à cela que nous tenions le plus, compte tenu de la lourdeur, de la gravité du sujet. Nous voulions une approche plus humaine que politique, plus poétique que didactique. Nous sommes partis sans scénario...

-  Mais nous avions quand même des images précises en tête, un dispositif. La partie de campagne en Bourgogne entre tes amis et toi, l’importance que nous voulions donner à la nature, aux chansons, la référence au cinéma de Jean Renoir, l’idée de séparer les hommes et les femmes et que ce soit ces dernières qui tiennent de grands discours sur la politique alors que les hommes font la cuisine et vont à la pêche...

-  En tout cas nous sommes partis sans sujet au sens habituel du terme, à la recherche d’une forme que nous allions inventer chemin faisant en mélangeant des matériaux hétérogènes. Il s’agissait pour nous de rester au plus près de notre désir, de nous laisser surprendre nous-même, de ne jamais perdre tout à fait la dimension du rêve, malgré un propos qui ne pouvait éviter la cruauté liée à la perte des illusions.

-  Il s’agissait d’opérer une traversée. Il s’agissait de reconnaître que l’histoire ne s’arrête pas avec nous, affirmer que le désespoir n’aurait pas le dernier mot, accepter que la vie continue et que nous vieillissons... Au départ nous ne savions pas quel serait in fine le vrai sujet de ce film, mais en ce qui me concerne, il y avait une interrogation précise. Je ne comprenais pas pourquoi vous ne parliez jamais entre vous ni avec d’autres, de ce que ça avait été pour vous de croire à ce truc énorme : l’utopie communiste, la révolution...Je ne comprenais pas comment vous aviez vécu cet idéal d’un « monde meilleur » et qu’est-ce qui vous en restait après l’échec du « socialisme réel ». Je voulais saisir ce que ça représentait, pour toi surtout, comprendre ce silence, ton silence, alors que je sentais bien à quel point cet engagement avait été important pour toi, à quel point ça l’était encore.

-  C’est vrai que je ne voulais plus penser au communisme depuis de nombreuses années - jusqu’à ce voyage que tu m’as quasiment obligée à faire en Russie au printemps 2001...

-  Tu étais dans le déni de toute cette histoire et de sa charge émotionnelle. Du coup tu restais bloquée dans une sorte de dépression qui cachait son nom. Il fallait bien faire quelque chose , briser la « bulle »...Et puis tu n’étais jamais allée en Russie.

- J’ai cru à la révolution et à sa capacité de transformer le réel. Ceux qui n’ont jamais connu cette croyance ne peuvent pas comprendre ce qu’elle a de bouleversant et de fondateur pour tout l’être. Ils ne peuvent pas comprendre la douleur qu’entraîne son anéantissement...Avec l’effondrement de cet espoir quelque chose de moi s’était effondré. En Russie, face aux gens et aux lieux réels, tout m’est revenu, le meilleur et le pire, les émotions, les questions... J’ai mesuré à quel point j’étais encore attachée à mes anciens rêves, à ce mélange de révolte et d’espoir qui donne un sens à la vie. L’idéal de mes vingt ans mais aussi les trahisons des dirigeants, les déceptions, les impasses...tout ça m’est revenu. C’était une souffrance, mais en même temps le désir me revenait. Comme lorsque le sang revient dans une main gelée. Et avec ça naissait le désir d’en faire un film. Un film à plusieurs voix, où je solliciterais d’autres personnes qui, comme moi, « y ont cru » et ne sont pas devenues pour autant cyniques ni désespérées.

Il y a l’Histoire...

-  À l’origine de ce film, il y a donc ce voyage et les images que nous en avons rapportées avec notre petite caméra - que ce soit les vieux staliniens de la Place Rouge, les statues des héros ouvriers de la station de métro « Revolutzia » à Moscou ou les paysannes dans les kolkhozes abandonnés des campagnes... Des images dures que la vie et le rêve ont déserté, mais que hantent les fantômes de la révolution d’Octobre
-  mes fantômes. Après ce voyage, je n’avais plus de nostalgie, la thérapie du réel avait fonctionné. J’étais (presque) guérie et je désirais faire un film « léger » dans lequel il serait question du goût de rêver encore, malgré le temps qui a passé et la dureté du réel.

-  Moi, je n’ai pas été communiste. J’ai connu une autre utopie, celle du voyage. Ma révolution, c’était la révolution psychédélique, celle des hippies... C’est une autre histoire. Ce qui m’a intéressé dans ton désir, au-delà du communisme, c’était cette manière originale de l’aborder aujourd’hui, à partir de soi-même, sans se cacher derrière les grandes figures de l’Histoire. Devant une caméra, il ne s’agit pas seulement de parler. Il s’agit aussi de se montrer, de risquer son image, son corps - quelque chose qu’on sait et quelque chose qu’on ne sait pas. De bien des manières et à bien des niveaux, il s’agit de « jouer ». Faire un film ainsi, entre amis, en confiance, cela permettait de se risquer davantage, cela permettait aussi une certaine distance et un peu d’humour à l’égard de soi-même, de son passé, de sa propre image... Ce qui m’a plu, c’est le côté ludique de l’aventure, c’est la « légèreté » que tu cherchais. Légèreté du dispositif, légèreté du ton.

-  Il s’agissait pourtant de choses graves : l’Histoire avec un H, l’utopie communiste, la politique...Mais comment parler de ces choses aujourd’hui ? Aujourd’hui la seule parole possible pour moi est non idéologique, personnelle, modeste, en rapport avec ce que nous sommes devenus les uns et les autres, en rapport avec là d’où l’on vient, là où s’enracinent les rêves - l’enfance. C’est une position à la fois morale et philosophique. Cette modestie est pour moi un chemin de sagesse.

-  La plupart des grands espoirs de changement se sont effondrés ces trente dernières années - et pas seulement dans les pays socialistes. Que nous reste-t-il ? rien ou presque. Il nous faut trouver la force de repartir de ce presque rien, repartir de ces « petits riens » qui constituent la trame de nos vies. Le véritable propos du film ne se confond pas pour moi avec le débat d’idées qui agite les personnages. Il se situe dans une autre dimension, plus complexe, plus secrète... C’est comme une petite musique, une sorte de « sous texte » qui imprègne tout le film et qui s’adresse sans doute davantage aux sens et au cœur du spectateur qu’à sa raison.

-  Une musique qui nous ressemble, à l’un et à l’autre, qui ressemble à notre rencontre et à notre désir de travailler ensemble.

-  C’est vrai. Et dans ce sens on peut dire que « Et nos rêves » est notre premier film, alors que nous en avons fait beaucoup d’autres, chacun de son côté.

...et il y a nos vies

-  Il me semble que le choix de réaliser ce film « à deux » et pas seulement « à un » est un choix qui a du sens. Pour nous qui faisons partie d’une génération qui a beaucoup cru à « l’Auteur » unique et tout puissant, c’est un geste presque contre-nature ! C’est en tout cas une attitude à contre-courant, dans un monde où ce malheureux « Auteur tout puissant » doit passer le plus clair de son temps à se « gonfler » comme une baudruche afin de ne pas passer totalement inaperçu ! Aujourd’hui, à mes yeux, c’est le Film qui compte et rien d’autre. C’était déjà vrai hier, mais aujourd’hui c’est vital - le Film comme champ de recherche de quelque chose de neuf et comme lieu possible de nouvelles manières de faire.

-  Mais créer « à deux » ça veut dire aussi lâcher quelque chose, lâcher une part de notre singularité à chacun en tant que cinéaste, cette singularité qu’on a eu tant de mal à élaborer et à faire reconnaître de film en film. Renoncer à ça n’est pas facile et ce n’est peut-être ni possible ni souhaitable.

-  C’est vrai. Chercher du « un » à « deux », c’est un travail d’alchimiste ! On jugera du résultat après coup, sur pièce ! Quoi qu’il en soit, je pense que la démarche a du sens. On ne peut quand même pas continuer à se satisfaire du narcissisme bidon qui envahit tous les écrans de nos vies ! Nous vivons quelque chose d’incroyable, la transformation de tout ce qui existe en marchandise : l’eau, la politique, la démocratie, les états, les sentiments, le sexe...Bref tout ce qui est nécessaire à l’homme, propre à son humanité, doit être aliéné à sa seule valeur marchande. Sous couvert d’un processus apparemment naturel et irréversible - la mondialisation du marché -, ce qui est en train de s’imposer à nous c’est l’ inversion d’un ordre et d’une échelle de valeurs dont jusqu’à présent l’homme était le cœur et le sens. L’argent n’était qu’un objet de transaction. Dans la nouvelle réalité « naturelle et irréversible » d’aujourd’hui, c’est l’argent qui serait le vrai sens et l’homme un simple objet transactionnel.

Comment résister à un tel mensonge ? Non pas d’un point de vue moral, mais en vérité : concrètement.. Dans son réjouissant essai « De quoi Sarkozy est-il le nom ? », Alain Badiou écrit : « Si rien ne vient trouer la réalité, si rien n’est en exception d’elle, si aucun point ne peut être tenu pour son propre compte coûte que coûte, alors il n’y a que la réalité et que la soumission à cette réalité, à ce que Lacan appelait « le service des biens ». Et comme nous le savons, le service des biens, c’est le service de ceux qui ont des biens ».Je suis d’accord avec ça. Tenir tête à cette réduction aberrante du monde à un marché, c’est pour l’instant, modestement, « tenir un point pour son propre compte, coûte que coûte ». C’est ce que nous tentons de faire, modestement (j’insiste), en travaillant comme nous le faisons. Nous choisissons de croire au film et pas à l’auteur, de prendre le risque du partage plutôt que de satisfaire notre petit narcisse, nous choisissons de faire un film de contrebande.

-  J’aime particulièrement cette expression : « trouer la réalité ». Elle désigne bien ce que peut être notre ambition en tant que cinéaste et en tant que documentariste. Finalement dans cette aventure, le communisme n’est peut-être qu’un prétexte - prétexte à une expérience de « cinéma-vérité » le temps d’une partie de campagne entre amis, prétexte à un exercice de partage, prétexte à un geste poétique. Le rêve auquel nous croyons l’un et l’autre, celui qui reste vivant et réalisable même aujourd’hui, c’est le cinéma, le cinéma comme volonté de « trouer la réalité », le cinéma comme utopie. Tu te souviens de cette phrase que Godard cite en exergue de son film « Le Mépris » : « Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs... « Le Mépris » est l’histoire de ce monde ». Les films, comme les romans, les symphonies ou les peintures, sont des lieux imaginaires où les utopies se réalisent pour de bon. Et le cinéma, du fait de sa spécificité (il représente le monde réel) nous permet vraiment, concrètement, de changer le monde selon nos désirs...le temps d’un film, ce qui n’est pas rien si ce film est ensuite partagé.

Fin

Filmographies sélectives

Patrice Chagnard

2007 - Et nos rêves en co-réalisation avec Claudine Bories (long métrage documentaire) 1h 24’ - prod Les Films du Parotier et le Grand Théâtre Tilhomme Inédit

2005 - Dans un camion rouge long - métrage documentaire 1h 36’ - prod Archipel 35 avec la participation de Canal Plus - Sortie salles Janvier 2006, sortie DVD Juillet 2006

2003 - Impression, Musée d’Alger 52’- Prod Les Films d’Ici, Le Musée du Louvre. Diffusion France 5 Sélection au 22éme Festival International du film sur l’Art. Montréal, au Festival International d’Amiens. Grand Prix du Jury à la Semaine du cinéma méditerranéen

1997-2001 - Istanbul, Kathmandou, Jérusalem, Des sources du Gange à Bénarès. 4X45’ Carnets de voyage. Prod Les Films d’Ici. Diffusion Arte.

1995 - Le Convoi 90’- Prod Archipel 33. diffusion Arte. France 2. La Cinquième. RTBF. NHK. Prix Spécial au Prix Europa 96 Prix Louis Marcorelles et Prix du Patrimoine au Cinéma du Réel 96 Prix du Public et Prix du Jeune Jury au Festival de Chaumont 99 Sélection 53ème Mostra de Venise. Sortie en salles Juin 99.

1983 - Swami-ji, un voyage intérieur 90’ - Prod CFRT diffusion TF1 et Channel Four

1980 - Quelque chose de l’Arbre, du Fleuve et du Cri du Peuple 75’- Prod CFRT- diffusion TF1 Sélection Festival de Carthage, La Havane, Lille, Grenoble. Grand Prix au Festival Cinéma du Réel 1981

Claudine Bories

2007 : Et nos rêves en co-réalisation avec Patrice Chagnard (long métrage documentaire) 1h 24’ - prod Les Films du Parotier et le Grand Théâtre Tilhomme Inédit

2003 : Les femmes des douze frontières (documentaire - 1h05) - Diffusion Arte - Sélection Festival de Lussas 2003

1999 : Monsieur contre Madame ( long métrage documentaire) 1h 30’ - Prod : Périfilms Sortie salles Octobre 2000. Sélections : Festivals Cannes 99 (sélection ACID), Montréal 99 (Festival des Films du Monde), Lussas 99 (États Généraux du Documentaire), Québec 99 (Festival International du Film), Lisbonne 99 , (Rencontres Internationales du Film documentaire AMASCULTURA), Amsterdam 99 (International Documentary Filmfestival), Manosque 2000 (Rencontres cinématographiques), Gand 2000 (Viewpoint, Festival du Film documentaire)

1989 : La fille du magicien (fiction - long métrage ) 1h 28’ - Prod : Diagonale Productions (Paul Vecchiali) Sortie salles 1990 Interprétation : Anouk Grinberg, Myriam Méziéres, Jean-Pierre Sentier, Jean-Paul Roussillon... Prix Festival Montecatini, Festivals de Namur, de la Jeunesse, Prix Michel Simon

1984 : Portrait imaginaire de Gabriel Bories (58’, documentaire ) - Diffusion TF1 - Sélection Festival de Florence -

1981 : Juliette du côté des hommes (58’, documentaire) - Sortie salles et diffusion France 3 1983 Grand Prix Festival Cinéma du Réel 81 - Sélection Festival de Cannes 81 (Perspectives du cinéma français) Pour toute information concernant "Et nos rêves" ou si vous souhaitez programmer ce film, vous pouvez contacter : lesfilmsduparotier@neuf.fr