Exposition
Théophile Bra
Sang d’encre
dimanche 25 février 2007
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  THEOPHILE BRA (1797-1863)

Né à Douai le jeune Théophile Bra fait des études à l’Ecole de beaux-arts cinq ans plus tard il reçoit le 2eme Prix de Rome.

Il va exprimer sa révolte contre la mode du néo-classicisme et le romantisme, tous deux très loin de ses ambitions intellectuelles, « pour une production nouvelle qui regarde l’avenir.

Ses dessins, à l’encre représentent et contiennent la recherche qu’il a commencé à 20 ans, sur la chimie, l’astronomie, les sciences natures, l’occultisme, etc. Les formes, les traits, le dynamisme des ses lignes, la rupture avec le classicisme, l’emmène loin d’une carrière qui aurait put être « officielle », un monde entre le « fantastique », mais construit sur ses lectures de la Bible, des textes sacrés indiens etc.

Dans chaque planche l’écriture est scellée à son dessin, espaces, volumes, des « vagues » des phrases deviennent comètes, barbes, flottement des courbes, serpents, volutes des habits, plis.

Tout bouge, appairait s’organise et disparaît Précurseur des surréalistes, du symbolisme, personnages labyrinthiques, ou bien une face unique, ou coupée, des « hommes architecture » des moustaches qui « vaquent » ont plusieurs niveaux avant Duchamp, avant Breton, etc. Toute notre « production moderne et contemporaine »...